RHODIOLA
Étude 1 – Effets adaptogènes et performances (Panossian & Wikman, 2010)
Cette synthèse des données pharmacologiques et cliniques a montré que la Rhodiola possède des propriétés adaptogènes : réduction de la fatigue, amélioration de la concentration, soutien de l’humeur et meilleure résistance au stress. L’extrait a aussi montré un intérêt dans la dépression légère et l’anxiété, avec peu d’effets secondaires et une bonne tolérance.
Étude 2 – Dépression légère à modérée (Mao et al., 2015)
Cet essai clinique randomisé, contrôlé par placebo, a comparé la Rhodiola rosea à la sertraline (un antidépresseur classique) chez des patients souffrant de dépression légère à modérée. La Rhodiola a montré un effet antidépresseur plus faible que la sertraline, mais avec beaucoup moins d’effets secondaires. Elle pourrait donc représenter une option intéressante pour les personnes atteintes de dépression légère à modérée recherchant une meilleure tolérance.
Étude 3 – Stress de la vie quotidienne (Edwards et al., 2012)
Une étude ouverte menée sur 101 personnes présentant des symptômes de stress a évalué un extrait de Rhodiola rosea (200 mg, deux fois par jour, pendant 4 semaines). Les participants ont montré une amélioration significative de leurs symptômes de stress, de la fatigue et de la concentration, avec des effets observés dès le 3ᵉ jour et progressifs au fil des semaines. Le traitement a été bien toléré et aucun effet indésirable grave n’a été signalé.
Étude 4 – Revue sur les préparations à base de Rhodiola (Ivanova Stojcheva & Quintela, 2022)
Cette revue scientifique a analysé plusieurs essais cliniques sur la Rhodiola. Les résultats confirment son efficacité dans la réduction du stress, de la fatigue et de l’épuisement professionnel, ainsi que dans l’amélioration de la performance mentale et de l’humeur.
Étude 5 – Fatigue physique et mentale (Ishaque et al., 2012)
Une revue systématique des essais cliniques disponibles a conclu que la Rhodiola pouvait réduire la fatigue, améliorer les performances physiques et soutenir la vigilance mentale. Les auteurs soulignent également son profil de sécurité favorable.
Étude 6 – Gestion du stress (Anghelescu et al., 2018)
Cette revue clinique a examiné le rôle de la Rhodiola rosea dans la prise en charge du stress. Les données disponibles montrent que la plante aide à mieux résister aux situations de stress chronique, en réduisant les symptômes de fatigue et en soutenant les fonctions cognitives. Les auteurs concluent que la Rhodiola représente une option prometteuse, sûre et bien tolérée pour améliorer l’adaptation au stress.
BACOPA
Étude 1 – Mémoire de travail (Stough et al., 2008)
Cet essai randomisé, en double aveugle et contrôlé par placebo, mené pendant 90 jours chez des adultes en bonne santé, a montré que la supplémentation en Bacopa monnieri améliorait significativement la mémoire de travail. Ces résultats confirment les effets d’amélioration cognitive observés dans d’autres études de 90 jours sur le Bacopa.
Étude 2 – Mémoire chez les personnes âgées (Calabrese et al., 2008)
Cet essai randomisé en double aveugle, mené chez des personnes âgées en bonne santé, a démontré que le Bacopa améliorait de manière significative l’apprentissage verbal et la mémoire, comparativement au placebo.
Étude 3 – Cognition, humeur et tolérance (Roodenrys et al., 2002 / Morgan & Stevens, 2010)
Cet essai clinique randomisé, en double aveugle et contrôlé par placebo, sur 6 à 12 semaines, a mis en évidence des améliorations de la mémoire de rappel différée et des performances aux tests cognitifs (Stroop). Les participants supplémentés en Bacopa ont également présenté une diminution des scores de dépression et d’anxiété, ainsi qu’une baisse de la fréquence cardiaque. Le Bacopa a été bien toléré, avec seulement quelques effets indésirables mineurs (essentiellement digestifs).
Étude 4 – Effets cognitifs aigus (Downey et al., 2013)
Dans une étude croisée, en double aveugle et contrôlée par placebo, menée sur 24 adultes en bonne santé, une dose unique de 320 mg de Bacopa (CDRI 08) a amélioré les performances cognitives lors de tâches exigeantes (Cognitive Demand Battery), avec des effets observés dès la première heure après ingestion.
Étude 5 – Stress multitâche et humeur (Benson et al., 2014)
Cet essai croisé, en double aveugle et contrôlé par placebo, mené chez 17 volontaires sains, a montré qu’une dose à partir de 320 mg de Bacopa réduisait le cortisol salivaire (hormone du stress), améliorait les performances cognitives et renforçait l’humeur lors d’activités multitâches.
ÉLEUTHEROCOQUE (GINSENG SIBERIEN)
Étude 1 – Fatigue chronique (Barton et al., 2005)
Cet essai clinique randomisé, mené chez 96 personnes souffrant de fatigue chronique depuis au moins 6 mois, a évalué l’efficacité du ginseng sibérien par rapport au placebo. Dans l’ensemble, aucune différence significative n’a été observée, mais les participants présentant une fatigue modérée ou de longue durée (≥ 5 ans) ont montré une amélioration notable après 2 mois de supplémentation. Ces résultats suggèrent que l’éleuthérocoque pourrait être utile pour certains profils spécifiques de fatigue chronique.
Étude 2 – Qualité de vie (Cicero et al., 2004)
Un essai randomisé en double aveugle a été mené chez 20 volontaires, recevant 300 mg/jour d’extrait sec d’éleuthérocoque pendant 8 semaines. Après 4 semaines, les participants ont montré une amélioration de la qualité de vie, notamment dans le domaine du fonctionnement social et de la santé mentale, comparativement au placebo. L’extrait a été bien toléré et aucun effet indésirable sérieux n’a été observé.
Étude 3 – Endurance et résistance au stress (recherches soviétiques, années 1960–1980)
Plusieurs essais menés en URSS, notamment chez des athlètes, des militaires et des travailleurs en conditions extrêmes, ont montré que l’éleuthérocoque pouvait améliorer l’endurance physique, réduire la fatigue et renforcer la résistance au stress. Bien que ces études ne répondent pas toujours aux standards méthodologiques actuels, elles témoignent de l’antériorité et de l’intérêt historique de cet actif dans la recherche sur les plantes adaptogènes.
CRINIÈRE DE LION
Étude 1 – Cognition et stress chez de jeunes adultes (Vaughan et al., 2023)
Cet essai clinique randomisé en double aveugle a étudié les effets d’une dose unique (1,8 g) puis d’une supplémentation de 28 jours de crinière de lion chez 41 adultes en bonne santé. Les résultats montrent une amélioration de la rapidité d’exécution à un test cognitif (Stroop) après une seule dose, ainsi qu’une tendance à la réduction du stress subjectif après 28 jours.
Étude 2 – Effets aigus sur les performances cognitives (Talbot et al., 2023)
Une étude croisée en double aveugle a comparé 1 g d’extrait de crinière de lion cultivé en Scandinavie, un extrait de guayusa et un placebo chez des adultes en bonne santé. Deux heures après ingestion, la crinière de lion a amélioré la mémoire de travail, l’attention complexe et le temps de réaction. Les participants ont également rapporté une amélioration du bien-être subjectif.
Étude 3 – Amélioration cognitive chez des personnes âgées avec MCI (Mori et al., 2009)
Un essai randomisé, en double aveugle et contrôlé par placebo, a porté sur 50 à 80 ans diagnostiqués avec trouble cognitif léger (MCI). Les participants prenant 3 g d’extrait de crinière de lion par jour pendant 16 semaines ont vu une amélioration significative de leurs scores cognitifs par rapport au placebo.
Étude 4 – Vitesse des fonctions cognitives et BDNF (Chen et al., 2024)
Dans une étude de 8 semaines randomisée et en double aveugle, 33 sujets ont reçu un extrait de Hericium erinaceus enrichi en erinacine A. Comparés au groupe placebo, ils ont montré une augmentation de la vitesse dans des tests cognitifs non verbaux, ainsi qu’une élévation des niveaux sanguins de BDNF.
Étude 5 – Absence d’effet global à court terme (Frontiers, 2025)
Dans une étude croisée randomisée, 18 participants en bonne santé ont reçu une dose unique de 3 g d’extrait de crinière de lion (rapport 10:1) ou placebo. À 90 minutes post-dose, le test composite de performance cognitive n’a pas montré de différence significative globale entre les groupes. Toutefois, un bénéfice a été observé sur un test spécifique (pegboard) pour la dextérité manuelle.
CORDYCEPS
Étude 1 – Protection cardio-cérébrovasculaire (Zhang et al., 2024)
Cette revue scientifique a montré que le Cordyceps et ses composants bioactifs (adénosine, cordycépine, polysaccharides) pourraient protéger le cœur et le cerveau. Les effets observés incluent une meilleure circulation sanguine, une réduction de l’inflammation et du stress oxydatif, ainsi qu’une protection contre les lésions ischémiques.
Étude 2 – Usages traditionnels et pharmacologie moderne (Paterson et al., 2018)
Cette revue scientifique a rassemblé les données sur les différentes espèces de Cordyceps. Plus de 200 composés bioactifs ont été identifiés, dont plusieurs aux propriétés immunomodulatrices, antioxydantes, anti-inflammatoires, antifatigue et antidiabétiques. Les auteurs concluent que le Cordyceps représente une ressource prometteuse pour le soutien de la santé et la recherche médicale.
Étude 3 – Performance sportive et consommation d’oxygène (Chen et al., 2010)
Un essai randomisé a évalué les effets du Cordyceps sinensis chez des adultes en bonne santé. Après plusieurs semaines de supplémentation, les participants ont montré une amélioration de la consommation maximale d’oxygène (VO₂ max) et une meilleure endurance lors d’exercices physiques.
Étude 4 – Fatigue et bien-être chez les personnes âgées (Hirsch et al., 2007)
Un essai clinique a étudié l’effet du Cordyceps sur la vitalité et la qualité de vie des personnes âgées. Les résultats ont montré une réduction significative de la fatigue et une amélioration des niveaux d’énergie perçus après 8 semaines de supplémentation.
Étude 5 – Revue systématique sur l’endurance (Zhou et al., 2016)
Une revue des essais cliniques disponibles a conclu que le Cordyceps pouvait améliorer la performance physique, en particulier en conditions d’hypoxie (faible apport en oxygène), et soutenir la récupération musculaire.
ASHWAGANDHA
Étude 1 – Insomnie et anxiété (Langade et al., 2019
Essai clinique randomisé, en double aveugle, contrôlé par placebo, mené sur 60 patients souffrant d’insomnie. Pendant 10 semaines, un extrait de racine d’Ashwagandha (300 mg, 2 fois/jour) a significativement amélioré la qualité du sommeil, réduit la latence d’endormissement et augmenté l’efficacité du sommeil par rapport au placebo. Les scores d’anxiété ont également diminué, confirmant son intérêt comme alternative naturelle, bien tolérée et efficace.
Étude 2 – Stress chronique et anxiété (Chandrasekhar et al., 2012)
64 adultes soumis à un stress chronique ont reçu soit un extrait de racine d’Ashwagandha à spectre complet (300 mg, 2 fois/jour), soit un placebo, pendant 60 jours. Les résultats montrent une réduction significative du stress, des scores d’anxiété et du taux de cortisol sérique dans le groupe Ashwagandha. Le traitement a été bien toléré, renforçant son profil d’adaptogène efficace contre le stress.
Étude 3 – Qualité du sommeil chez volontaires sains et insomniaques (Deshpande et al., 2020)
Essai randomisé, contrôlé par placebo, sur 80 participants (sujets sains et insomniaques) supplémentés en Ashwagandha pendant 8 semaines. L’extrait a amélioré de manière significative la latence d’endormissement, la durée et l’efficacité du sommeil, ainsi que la qualité perçue du repos. Les effets étaient particulièrement marqués chez les insomniaques. L’Ashwagandha a été bien toléré, confirmant son potentiel dans la prise en charge naturelle des troubles du sommeil.
Étude 4 – Réduction du stress et de l’anxiété (Auddy et al., 2008)
Cet essai clinique randomisé, en double aveugle et contrôlé par placebo, a évalué l’effet d’un extrait standardisé d’Ashwagandha (Withania somnifera) chez 98 personnes souffrant de stress. Après 60 jours, les participants ayant reçu l’Ashwagandha ont montré une réduction significative des scores d’anxiété et du cortisol sérique, ainsi qu’une amélioration du bien-être général. Le traitement a été bien toléré et aucun effet indésirable grave n’a été rapporté.
Étude 5 – Stress chronique et sommeil (Lopresti et al., 2019)
Dans cet essai randomisé, en double aveugle et contrôlé par placebo, 60 adultes stressés ont reçu soit un extrait de racine d’Ashwagandha (240 mg/jour), soit un placebo, pendant 60 jours. Les résultats ont montré une amélioration significative de la qualité et de la durée du sommeil, une réduction des niveaux de cortisol et une meilleure résilience au stress. L’étude a confirmé l’effet adaptogène et somnifère de la plante, avec une bonne tolérance.
Étude 6 – Revue systématique et méta-analyse (Ng et al., 2020)
Cette revue a compilé les données issues de plusieurs essais cliniques randomisés sur l’Ashwagandha. Les résultats confirment son efficacité modérée mais significative sur la réduction du stress, de l’anxiété et sur l’amélioration du sommeil. Les auteurs concluent que l’Ashwagandha est une option naturelle prometteuse, bien tolérée et soutenue par un nombre croissant d’essais cliniques de qualité.
PASSIFLORE
Étude 1 – Insomnie et paramètres du sommeil (Lee et al., 2020)
Cette étude clinique randomisée, en double aveugle et contrôlée par placebo, a analysé l’impact d’un extrait de Passiflora incarnata chez des patients souffrant d’insomnie. Les enregistrements polysomnographiques ont montré une augmentation du temps total de sommeil et une amélioration de l’efficacité du sommeil par rapport au placebo. La tolérance était bonne et aucun effet indésirable grave n’a été observé.
Étude 2 – Qualité du sommeil (Ngan & Conduit, 2011)
Cet essai randomisé, en double aveugle et contrôlé par placebo a évalué les effets d’une tisane de Passiflora incarnata chez 41 adultes en bonne santé. Après 7 jours, les participants ayant consommé la tisane ont rapporté une amélioration significative de la qualité subjective de leur sommeil par rapport au placebo.
Étude 3 – Revue systématique (Janda et al., 2020)
Cette revue de la littérature scientifique a compilé les données disponibles sur l’utilisation de la Passiflora incarnata dans les troubles neuropsychiatriques. Les résultats confirment son intérêt potentiel dans l’anxiété, l’insomnie et certains troubles du sommeil, avec un bon profil de sécurité. Les auteurs soulignent toutefois la nécessité d’études supplémentaires à plus grande échelle.
Étude 4 – Revue ethnopharmacologique (Dhawan et al., 2004
Cette revue a présenté les données traditionnelles et expérimentales sur la Passiflora. Elle met en évidence ses propriétés sédatives et anxiolytiques, confirmées par des modèles animaux et des essais cliniques préliminaires. Elle conclut que la plante est une option naturelle prometteuse pour les troubles du sommeil et de l’anxiété.
Étude 5 – Résistance au stress et qualité de vie (Karger, 2017)
Un essai clinique a évalué l’effet d’un extrait de Passiflora incarnata chez des adultes présentant des symptômes de stress et de nervosité. Les participants ont montré une amélioration significative de leur résistance au stress, de leur qualité de vie et une réduction des tensions perçues, sans effets secondaires graves.
Étude 6 – Qualité du sommeil et paramètres objectifs (étude multicentrique, 2023)
Une étude randomisée, en double aveugle et contrôlée par placebo a testé l’extrait de Passiflora incarnata chez des personnes souffrant de stress et d’insomnie. Les résultats montrent une amélioration du temps total de sommeil, de l’efficacité du sommeil et une diminution de l’anxiété.
GRIFFONIA
Étude 1 – Précurseur de la sérotonine et de la mélatonine (revue pharmacologique)
Le Griffonia simplicifolia est une source naturelle de 5-hydroxytryptophane (5-HTP), un précurseur direct de la sérotonine (hormone impliquée dans la régulation de l’humeur) et de la mélatonine (hormone du sommeil). Des taux bas de sérotonine sont associés à la dépression et aux troubles du sommeil, ce qui explique l’intérêt thérapeutique du 5-HTP dans l’équilibre émotionnel et le soutien du sommeil.
Étude 2 – Effet anxiolytique (Samah et al., 2011)
Une étude expérimentale a évalué l’extrait de graines de Griffonia simplicifolia chez le rat. Les résultats ont montré un effet anxiolytique significatif : les animaux traités passaient davantage de temps dans des zones associées à la sécurité et présentaient moins de comportements d’anxiété. Ces données suggèrent un potentiel d’utilisation du Griffonia dans la prise en charge de l’anxiété chez l’homme.
Étude 3 – Dépression et humeur (Pöldinger et al., 1991 ; Nakajima et al., 1978)
Des essais cliniques menés avec du 5-HTP (150 à 300 mg/jour) ont montré une amélioration des symptômes dépressifs et une meilleure régulation de l’humeur. Ces travaux confirment que le 5-HTP, principal actif du Griffonia, peut représenter une alternative ou un complément aux antidépresseurs classiques, avec un bon profil de tolérance.
Étude 4 – Monographie Santé Canada
Les autorités de Santé Canada reconnaissent l’usage traditionnel du 5-HTP issu du Griffonia pour le soutien de l’humeur et du sommeil. Les posologies recommandées se situent généralement entre 150 et 300 mg/jour de 5-HTP.
SCUTELLAIRE DU BAÏKAL
Étude 1 – Effets sur l’humeur (Wolfson et al., 2013)
Un essai croisé randomisé, en double aveugle et contrôlé par placebo a évalué Scutellaria lateriflora chez 43 volontaires sains. La prise de 350 mg, trois fois par jour, a significativement amélioré les scores globaux d’humeur, sans réduire l’énergie ni la cognition. Bien que l’effet anxiolytique n’ait pas été statistiquement démontré dans cette population peu anxieuse, les auteurs concluent que la scutellaire pourrait être utile chez les personnes souffrant d’anxiété plus marquée.
Étude 2 – Effets biphasés de la baicaline sur le sommeil (Chang et al., 2011)
Cet essai expérimental sur des animaux a montré que la baicaline — un composé issu de Scutellaria baicalensis — exerce des effets biphasés sur la régulation veille-sommeil. Lorsqu’elle est administrée au début de la période claire, elle diminue le sommeil à ondes lentes (SWS) ; mais lorsqu’elle est donnée au début de la période sombre, elle augmente à la fois le SWS et le sommeil paradoxal (REMS). Ces effets semblent médiés via des antagonismes de l’IL-1 et une activation des récepteurs GABA(A).
Étude 3 – Gestion du stress (Boon-Niermeijer et al., 2007)
Une étude expérimentale a évalué les effets combinés de Scutellaria baicalensis et de Schizandra chinensis sur des souris soumises à un stress aigu. Le mélange (CB11) a amélioré les paramètres comportementaux liés à l’anxiété, réduit les niveaux de corticostérone et prévenu les altérations immunitaires induites par le stress. Les effets étaient supérieurs à ceux de chaque plante utilisée seule.
Étude 4 – Effet antidépresseur de la baicaline (Li et al., 2006)
La baicaline, flavonoïde extraite de Scutellaria baicalensis, a montré un effet antidépresseur chez la souris et le rat. Dans les tests de nage forcée et de suspension par la queue, la baicaline réduisait le temps d’immobilité, avec une efficacité comparable à celle de la fluoxétine dans un modèle de stress chronique. Les résultats suggèrent une action partielle via l’inhibition des monoamine-oxydases A et B.
Étude 5 – Neuroprotection et fonctions cognitives (Revue sur baicalin, 2024)
Cette revue compile de nombreuses études précliniques sur la baicaline montrant ses effets neuroprotecteurs — notamment anti-oxydants, anti-inflammatoires, anti-apoptotiques — ainsi que son rôle dans la stimulation de la neurogenèse et le soutien cognitif chez des modèles animaux. Ces résultats suggèrent que Scutellaria baicalensis pourrait contribuer à la protection cérébrale et potentiellement limiter le déclin cognitif.
Étude 4 – Monographie Santé Canada
Les autorités canadiennes reconnaissent l’usage traditionnel de la scutellaire pour ses effets calmants. Les posologies rapportées varient entre 0,25 et 12 g d’herbe séchée par jour en infusion, décoction ou extrait, en fonction de la forme utilisée.
REISHI
Étude 1 – Propriétés pharmacologiques générales (Boh et al., 2007)
Cette revue scientifique a répertorié plus de 400 composés bioactifs identifiés dans le Ganoderma lucidum (Lingzhi), dont des triterpénoïdes, des polysaccharides et des peptides. Ces substances ont montré une large gamme d’effets : immunomodulateurs, anti-inflammatoires, antioxydants, neuroprotecteurs, hypoglycémiants et favorisant le sommeil. Le reishi est ainsi considéré comme un champignon médicinal polyvalent, utilisé depuis plus de 2000 ans dans les pharmacopées asiatiques.
Étude 2 – Activité anticancéreuse et amélioration de la qualité de vie (Gao et al., 2003)
Des essais cliniques préliminaires menés chez des patients atteints de cancer ont montré que le reishi améliorait la fatigue, les réponses immunitaires et la qualité de vie. Les résultats suggèrent que le Ganoderma lucidum représente un adjuvant naturel prometteur, avec un bon profil de tolérance.
Étude 3 – Effets anti-fatigue et soutien du sommeil (Li et al., 2024)
Dans un modèle animal, plusieurs formulations de Ganoderma lucidum (extrait, spores, mycélium) administrées pendant 14 jours ont réduit la latence d’endormissement et prolongé la durée du sommeil. Les souris ont également montré une endurance accrue, une meilleure rétention de glycogène musculaire et hépatique, ainsi qu’une diminution des marqueurs de stress oxydatif.
Étude 4 – Prolongation du sommeil non-REM (Xia et al., 2011)
Chez le rat, l’administration orale d’extrait de Ganoderma lucidum (80 mg/kg, 3 jours) a significativement prolongé le sommeil total et le sommeil non-REM, sans altérer le sommeil profond (SWS). Ces résultats suggèrent que le reishi contribue à améliorer la durée et la qualité du sommeil utile.
Étude 5 – Insomnie et qualité du sommeil (essai clinique combiné, 2020)
Dans un essai randomisé contrôlé par placebo utilisant une formule à base de plusieurs extraits dont le reishi, les participants âgés souffrant d’insomnie ont rapporté une amélioration de la qualité de leur sommeil et une diminution des scores de sévérité de l’insomnie. Le Ganoderma lucidum est identifié comme l’un des composants clés de cette amélioration.